INFLATION
Les informations qui vous sont présentées ci-dessous sont les dernières données communiquées par l’INSEE. Le décalage entre la date des derniers chiffres et la date de parution correspond au temps nécessaire à l’INSEE pour collecter puis communiquer les chiffres Inflation en glissement annuel :
Évolution mensuelle : Sur un an, selon l’estimation provisoire réalisée en fin de mois, les prix à la consommation augmenteraient de 5,6 % en mars 2023, après +6,3 % le mois précédent. Cette baisse de l’inflation serait due au ralentissement des prix de l’énergie. Les prix de l’alimentation et du tabac accéléreraient, et ceux des produits manufacturés ainsi que des services augmenteraient sur un an à un rythme proche du mois précédent. Sur un mois, les prix à la consommation augmenteraient de 0,8 % en mars 2023, après +1,0 % en février. Les prix de l’énergie ralentiraient du fait d’une nouvelle baisse des prix des produits pétroliers. Ceux des services ralentiraient également, du fait notamment du repli des prix des services de transport. Les prix de l’alimentation augmenteraient au même rythme que le mois précédent. Ceux des produits manufacturés et du tabac accéléreraient. Sur un an, l’indice des prix à la consommation harmonisé augmenterait de 6,6 % en mars 2023, après +7,3 % en février. Sur un mois, il croîtrait de 0,9 %, après +1,1 % le mois précédent.
CROISSANCE
 
Au quatrième trimestre 2022, le produit intérieur brut (PIB) ralentit de nouveau (+0,1 % en volume*, après +0,2 %). La demande intérieure finale (hors stocks) contribue négativement à la croissance ce trimestre (‑0,2 point après +0,9 point), du fait d’un net recul de la consommation des ménages (‑0,9 % après +0,5 %). La formation brute de capital fixe (FBCF) quant à elle ralentit (+0,8 % après +2,3 %), mais reste dynamique. À l’inverse, le commerce extérieur contribue positivement à la croissance du PIB (+0,5 point), après une contribution négative au trimestre précédent. Les importations diminuent fortement (‑1,9 % après +3,9 %), davantage que les exportations (‑0,3 % après +0,8 %). Enfin, la contribution des variations de stocks à l’évolution du PIB est négative ce trimestre (-0,2 point après +0,3 point au troisième trimestre). En moyenne sur l’année 2022, le PIB augmente de 2,6 % (après +6,8 % en 2021 et -7,9 % en 2020). Ce chiffre résulte surtout du rebond de l’activité aux deuxième et troisième trimestres 2021, en sortie de crise sanitaire. La croissance au trimestre le trimestre a ensuite été nettement moins dynamique au cours de l’année 2022. L’acquis de croissance pour 2023 s’élève à +0,3 % à l’issue du quatrième trimestre 2022. *Les volumes sont mesurés aux prix de l’année précédente chaînés et corrigés des variations saisonnières et des effets des jours ouvrables (CVS-CJO).
 
TAUX DE CHOMAGE
 
Au quatrième trimestre 2022, le nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT) diminue de 45 000 par rapport au trimestre précédent, à 2,2 millions de personnes. Le taux de chômage au sens du BIT est ainsi quasi stable (‑0,1 point), à 7,2 % de la population active en France (hors Mayotte). Il est inférieur de 0,3 point à son niveau un an auparavant, et de 1,0 point à son niveau d’avant la crise sanitaire (fin 2019). Il s’agit de son plus bas niveau depuis le premier trimestre 2008, si l’on excepte la baisse ponctuelle en « trompe-l’œil » du deuxième trimestre 2020, pendant le premier confinement. Sur le trimestre, le taux de chômage des jeunes diminue de 1,0 point, à 16,9 %. Il se situe 0,4 point audessus de son niveau de fin 2021 mais 4,9 points au-dessous de son niveau d’avant-crise. Le taux de chômage des 25-49 ans est stable sur le trimestre, à 6,5 %, 0,3 point au-dessous de son niveau de la fin 2021. Enfin, le taux de chômage des 50 ans ou plus diminue à peine sur le trimestre (‑0,1 point) à 5,0 %, inférieur de 0,7 point à son niveau un an auparavant. Sur le trimestre, le taux de chômage des femmes diminue légèrement (‑0,2 point), à 6,9 %, tout comme celui des hommes (‑0,1 point), à 7,4 %.